Juste avant midi, une explosion a fait bondir la capitale et ses environs. Il s’agit d’un avion de chasse forcé de traverser un mur du son pour intercepter un avion de ligne en difficulté.
Il s’agit d’une énorme explosion sonore qui a fait sursauter Paris et sa banlieue avant midi le 30 septembre (mercredi). Au final, ce n’était pas une explosion, mais un avion de combat, obligé de franchir le mur du son pour intercepter l’avion de ligne problématique. Le bruit entendu dans toute la capitale et dans différents départements de la région parisienne a immédiatement brouillé le réseau social. Au milieu d’un match de tennis, au championnat de Roland-Garros, Stanislas Wawrinka et Dominik Köpfer ont même arrêté leur match afin de regarder le ciel.
L’armée de l’air a ensuite fourni des informations détaillées : il s’agissait d’un rafale en mission qui a franchi le mur du son. Les avions de chasses déclenchent des ondes sonores à des vitesses dépassant Mach 1 (environ 1 200 km / h, ce qui est supérieur à la vitesse du son), produisant un énorme son d’explosion.
Le rafale avait décollé afin de « porter assistance à un aéronef en perte de contact » et « a été autorisé à passer le mur du son pour rejoindre l’appareil en difficulté »
Ainsi, en 2019, l’Armée de l’Air fait face à 450 anomalies, dont 210 nécessitent l’intervention d’avions de chasse et d’hélicoptères. Après la panique de mercredi, sur le réseau social Twitter, les utilisateurs ont préférés en rigoler. Dès février 2019, la panique a envahi l’Oise, et plus de 500 personnes ont appelé à l’aide dans des situations similaires.