De courtes vidéos avec de la personnalité ou des sujets d’actualité. C’est le secret de la plateforme en ligne de Konbini, très appréciée des jeunes et des principaux médias sur Instagram. Mais son modèle économique est-il vraiment durable ? En effet, la société vient de demander au tribunal de commerce d’être sous «autorisation provisoire »
Ce règlement est utilisé en cas de difficultés financières ou de conflits entre actionnaires. Conformément à la procédure, l’agent désigné par la justice effectuera une mission de plusieurs mois dans l’entreprise pour l’aider à repartir. Mais qu’est-ce qu’il se passe chez Konbini ? C’est difficile à savoir car ses actionnaires sont prudents. Ils ont refusé l’interview de Capital. On ne connaît pas la situation financière exacte de l’entreprise, qui comptait près de 150 employés à la fin du mois d’août.
Selon Capital, Konbini SAS a perdu 4,7 millions d’euros en 2018. De plus il avait des fonds propres négatifs de 2 millions d’euros. Avec le départ du journaliste vedette de Konbini, Hugo Clément, qui travaille désormais à la télévision française depuis mai 2019. Dans le même temps, sachez que Konbini a ouvert des bureaux au Royaume-Uni, en Suisse, aux États-Unis et même au Nigeria. Selon le journal, les adresses Internet de ces sites indiquent qu’ils sont tous fermés, l’entreprise dément ces informations.
Quel est l’avenir de cette plateforme ? De nouveaux capitaux doivent être injectés dans l’entreprise et le prêt consenti par la famille Perrodo étroitement liée à l’entreprise doit être remboursé. Dans une interview avec Capital Magazine, Konbini a expliqué qu’il avait un « nouveau projet d’édition avec moins de contenu et un format différent ». Il embauchera 13 personnes récemment.
Céline Bertrand est une experte en mobilité et téléphonie, avec une passion pour l’innovation numérique. Rédactrice pour Teknologik.fr, elle décrypte les tendances du monde connecté pour rendre la technologie accessible à tous.