ChatGPT est un outil qui facilite la vie à beaucoup d’entre nous, mais cette IA, au même titre que ses concurrentes, représente un danger sur les emplois de certains secteurs. Alors qu’on s’attendait à ce que les effets des intelligences artificielles se fassent ressentir dans quelques années, beaucoup de travailleurs ont déjà perdu leur emploi à cause de cette technologie.
Ils ont perdu leur emploi à cause de ChatGPT
C’est l’histoire d’Olivia et d’Eric qui sont loin d’être des cas isolés. Tous les deux ont perdu leurs emplois respectifs à cause de ChatGPT. Le Washington Post a mené l’enquête sur les risques que fait peser l’intelligence artificielle sur l’emploi, et le constat est alarmant. Beaucoup de travailleurs ont déjà perdu leur travail, car les tâches qu’ils effectuent peuvent être réalisées par le modèle de langage qui, lui, est gratuit…
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ToggleL’intelligence artificielle, une solution économique, mais à quel prix ?
Olivia Lipkin était une rédactrice de 25 ans qui travaillait dans une startup de San Francisco. Lors du lancement de ChatGPT, la jeune femme n’y avait pas prêté attention. Elle ne s’est pas rendu compte des risques que faisait peser l’IA sur son travail. Mais elle a vite commencé à s’inquiéter lorsque ses collègues ont commencé à la surnommer Olivia-ChatGPT et cherchaient un moyen d’exploiter au mieux cet outil.
Au fil des semaines, la jeune femme s’est rendu compte que le nombre de ses missions diminuait. Jusqu’au jour où elle s’est fait tout simplement licencier sans aucune explication. Olivia découvre, plus tard, que les cadres de son entreprise planifiaient son remplacement par ChatGPT. Pourtant, ils n’étaient pas sans savoir que cet outil génère souvent des contenus aberrants et des informations criblées d’erreurs. Qu’à cela ne tienne, ChatGPT est gratuit ! Olivia, elle, coûte un salaire.
300 millions d’emplois menacés
Il est arrivé la même chose à Eric Fein, rédacteur de contenus marketing. Eric avait 10 clients réguliers auxquels il facturait 60 dollars de l’heure ses textes. Il arrivait à se faire un bon salaire. Mais avec le lancement de ChatGPT, les clients du rédacteur de 34 ans lui ont fait faux bond l’un après l’autre. Mais ils lui ont confié qu’ils étaient conscients que l’IA faisait un travail peu satisfaisant, mais, comme le patron d’Olivia, ils ont fait le choix du portefeuille sur la qualité. Eric et Oliva ne sont hélas que deux exemples de victimes de cette technologie. La banque Goldman Sachs a estimé à 300 millions le nombre d’emplois menacés par l’intelligence artificielle.